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Präsentation von Dr. Jörg Spicker, Senior Strategic Advisor bei Swissgrid: « Versorgungssicherheit ohne Stromabkommen? »

An der diesjährigen Generalversammlung der ASE hat Dr. Jörg Spicker, Senior Strategic Advisor bei Swissgrid, ein Referat zum Thema « Versorgungssicherheit ohne Stromabkommen? » gehalten.

Nach einer kurzen Einführung in die Aufgaben von Swissgrid und dessen Rolle bei der Stromversorgungssicherheit der Schweiz sowie die Stellung der Schweiz im europäischen Stromsystem wurden vor allem die Konsequenzen eines politischen Ausschlusses der Schweiz aus dem europäischen Stromabkommen diskutiert.

Die Präsentation von Dr. Spicker kann >hier eingesehen werden.

Beitrag von ASE-Vorstandsmitglied Jean Zwahlen « L’UE, puissance globale, et les relations transatlantiques » »

Zur Vorbereitung eines Online-Seminars an der Universität Laval (Quebec), welches sich mit dem Thema « Die EU als Weltmacht und die transatlantischen Beziehungen » befasst, hat Vorstandsmitglied Jean Zwahlen in einem Dokument mehrere Schwerpunkte und ergänzende Notizen zu diesem Thema zusammengetragen.

Das vollständige Dokument kann >hier eingesehen werden.

Der Anhang zum Dokument kann >hier eingesehen werden.

Assemblée générale de l’ASE le 11 novembre 2021 à Berne

11 novembre 2021: Assemblée générale ordinaire de l’Association Suisse en Europe au WTI à Berne

Chers membres de l’ASE :

J’ai le plaisir de vous inviter à l’Assemblée générale de cette année le 11 novembre au WTI à Berne (14h30 – 18h00) et me réjouis d’échanger des idées avec vous. Vous trouverez les détails dans l’invitation ci-jointe.

En termes de contenu, la partie statutaire portera principalement sur l’initiative européenne prévue, sur laquelle nous travaillons avec Operation Libero et d’autres organisations de la plateforme. Après la partie statutaire, nous aborderons les questions de souveraineté coopérative de la Suisse en Europe en prenant l’exemple de l’alimentation électrique. Le Dr Michael Spicker, membre du conseil d’administration de Swiss Grid et responsable des opérations de marché, nous présentera le sujet. La discussion portera sur la question de savoir dans quelles conditions un accord avec des liens institutionnels avec l’UE dans le domaine de l’électricité pourrait être mis en place.

Je me réjouis de vous accueillir en grand nombre à Berne. En plus d’une participation sur place (avec certificat COVID et carte d’identité valide), il est également possible de participer à l’AG via Zoom. Vous trouverez le lien ci-dessous. Afin de préparer au mieux cet évènement, je vous prierais de vous inscrire par mail auprès de Jelena Apelt (jelena.apelt@suisse-en-europe.chjusqu’à, au plus tard, le 5 novembre, en précisant si vous participerez en ligne ou sur place. 

Avec mes meilleures salutations,

Thomas Cottier – Président ASE

 

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Feier zum Verfassungstag am 12. September 2021

12. September 2021: Verfassungstag und Beziehungen zu Europa

Seit einigen Jahren feiern wir den 12. September als Tag der Verfassung, an dem im Jahre 1848 die Bundesverfassung von der Tagsatzung in Bern angenommen wurde. Sie bildet die Grundlage der modernen Schweiz und bleibt ein Vorbild für die Europäische Integration. Der Vorstand der ASE hat dieses Jahr gemeinsam mit der Sektion Bern der Europäischen Bewegung Schweiz diesen besonderen Tag im Empire Saal des Äusseren Standes in Bern gefeiert.

Nach einer tollen Eröffnungsrede durch den Berner Stadtpräsidenten Alec von Graffenried und einem genussvollen Mittagessen hielt Prof. André Holenstein einen spannenden Vortrag zum Thema Integrationsprozesse als Herausforderungen für die Schweiz: Die Verhältnisse 1798 bis 1848 im Vergleich mit heute. Abgerundet wurde diese Präsentation durch eine interessante Diskussionsrunde, in welcher verschiedene Aspekte des Vortrags vertieft wurden.

Das Referat von Prof. Holenstein kann auf den >YouTube-Kanal der Europäischen Bewegung Schweiz angeschaut werden.

Das Buch von ASE-Präsident Thomas Cottier und Prof. André Holenstein « Souveränität der Schweiz in Europa. Mythen, Realitäten und Wandel » kann >hier bezogen werden.

 

Allianz stark+vernetzt: Offener Brief an das Parlament

Breite Allianz aus Wirtschaft, Wissenschaft, Kultur, Politik und Gesellschaft fordert rasche Freigabe des Kohäsionsbeitrags und den Wiederanschluss der Schweiz an die europäischen Kooperationsprogramme. Auch die Vereinigung Die Schweiz in Europa hat diesen Brief mitunterzeichnet.

>Offener Brief

Fernsehinterview von ASE-Präsident Thomas Cottier und Prof. André Holenstein

Am 12. Juli haben Thomas Cottier und André Holenstein in der Sendung « Konkret » des Fernsehsenders TeleZ zu ihrem neuerschienenen Buch « Die Souveränität der Schweiz in Europa: Mythen, Realitäten und Wandel » Stellung genommen. Die Sendung wurde aufgezeichnet und kann >hier angesehen werden.

ASE-Präsident Thomas Cottier: « Rahmenabkommen Schweiz–EU: Der Bundesrat hat am 26. Mai 2021 seine Kompetenzen überschritten. Der Verhandlungsabbruch zum Rahmenabkommen erfordert die Zustimmung des Parlaments »

Der Bundesrat hat am 26. Mai 2021 die Verhandlungen mit der EU über ein Rahmenabkommen einseitig und ohne Zustimmung des Parlaments abgebrochen. Die Entscheidung geht über das Rahmenabkommen hinaus und bewirkt das Ende des bilateralen Weges. Weitere wichtige Abkommen werden verhindert und die geltenden Verträge erodieren. Eine staatsleitende Entscheidung dieser Trageweite bedarf verfassungsrechtlich der Zustimmung des Parlaments. Sie kann vom Bundesrat nicht im Alleingang getroffen und verantwortet werden.

Den vollständigen Beitrag können Sie >hier lesen.

Beitrag von ASE-Vorstandsmitglied Jean Zwahlen « Suisse-UE: inquiétudes d’un citoyen médusé »

Le cours des négociations sur l’accord-cadre institutionnel a mis en lumière quelques déviances de forme imputables au Conseil fédéral. En voici cinq :

1ère déviance
Il est inhabituel et vraiment déconcertant qu’il ait fallu tant de temps au Conseil fédéral pour annoncer qu’il ne signerait pas le projet d’accord-cadre institutionnel dûment négocié avec l’UE pendant près de 7 ans.
En outre, entre la fin du « premier round » de négociations en 2018 et l’annonce de la décision de ne pas signer l’accord le 26 mai 2021 et de mettre un terme aux négociations , le Conseil fédéral s’est enfermé dans un mutisme de mauvais aloi sans consulter le Parlement, voire les Commissions parlementaires, alors que les enjeux cruciaux de ce projet l’eussent requis.
L’attitude discourtoise du Conseil fédéral qui ne communiquait même pas ce qu’il voulait à ses partenaires européens a fini par impatienter, voire exaspérer le Conseil européen qui en a fait état en termes fermes mais diplomatiques dans son Communiqué de presse du 19 février 2019 :
« Le Conseil européen déplore vivement que le Conseil fédéral n’ait pas approuvé le fruit de ce travail en décembre 2018 et il l’invite à défendre le texte négocié de l’accord-cadre institutionnel et à le soumettre à l’Assemblée fédérale »
Et d’ajouter encore plus clairement :
« Le Conseil souligne que la conclusion de l’accord-cadre institutionnel sur la base du texte actuel constitue une condition préalable pour l’UE afin de  conclure de futurs accords sur la participation de la Suisse au marché intérieur de l’UE… Cela permettra de consolider l’approche bilatérale de manière à assurer sa viabilité et son développement futur »

Ce communiqué montrait la volonté de l’UE de continuer de coopérer étroitement avec nous. C’était de bonne augure .

2ème déviance
Dans la pratique internationale, il est insolite de demander de rouvrir les négociations. A ce sujet, il y a un hiatus. Pour l’UE, ces négociations étaient terminées alors que la Suisse estimait n’avoir pas obtenu tout ce qu’elle voulait. La chose s’est compliquée quand la Suisse est revenue avec trois demandes d’explications. D’apparences initiales bénignes, ces demandes sont devenues des « divergences substantielles » dont la prise en compte aurait impliqué de « renégocier » l’accord-cadre que l’UE considérait comme scellé.
On peut se demander pourquoi ces requêtes n’avaient pas été incluses dans le mandat de négociation initial si elles étaient si « substantielles » !!!

3ème déviance
Par son mutisme, le Conseil fédéral a sevré le Parlement, les Commissions parlementaires et la Société civile.
Cela est d’autant plus déconcertant qu’en raison des enjeux cruciaux de cet accord, on peut légitimement  se demander s’il n’aurait pas dûà être soumis à un vote à  la double majorité.

4ème déviance
Faute d’informations officielles, fiables et pondérées, le débat public s’est dévoyé. Il s’est en effet limité à l’échange d’aphorismes réducteurs d’essence démagogique et populiste voilant ce que le rejet de l’accord nous ferait perdre à la Suisse (participation à la carte au marché de notre principal partenaire, participation aux prises de décision de l’UE, reprise plus dynamique de l’acquis communautaire mais avec tout de même un droit de consultation, principe de proportionnalité des mesures de rééquilibrage etc.) En outre on ne peut pas dire que la Cour européenne de justice intervient puisqu’elle se borne essentiellement à interpréter le droit communautaire.
Le débat public a  aussi escamoté ce que l’accord nous aurait permis de réaliser car, dans la nouvelle constellation géopolitique, notre avenir dépendra de plus en plus de ce que fera l’UE. Or, elle est en train de reformuler sa politique industrielle, de contrôler davantage les investissements prédateurs étrangers, de s’efforcer de regagner une certaine autonomie stratégique, d’avancer dans la digitalisation, de renforcer la recherche scientifique etc.

5ème déviance
Le Conseil fédéral a claqué la porte des négociations sans avoir de plan clair sur ce qu’il allait proposer pour conjurer les retombées négatives. Les  petites idées qu’il a émises (milliard de la cohésion, adaptation autonome du droit suisse pour stabiliser les relations bilatérales) ne constituent pas un plan crédible.
Cela démontre que la décision du Conseil fédéral n’est pas à la taille des enjeux.

 

Conclusion
L’évocation de ces déviances  a interpellé mes fibres citoyennes et m’a incité à formuler les réflexions suivantes :

-En claquant abruptement la porte des négociations, sans avoir de plan B, nous nous sommes   automutilés de manière irresponsable, politiquement et économiquement

-L’incivilité avec laquelle nous avons traité l’UE laissera des traces. Cette attitude n’est d’ailleurs pas au diapason des relations  étroites et harmonieuses ni de l’esprit constructif qui les anime. N’oublions pas que l’UE, réticente, nous a accordé la voie bilatérale en 1992 après le rejet de l’EEE en pensant que c’était une étape sur le chemin de l’adhésion. Elle l’a non seulement maintenue, même après que l’idée de l’adhésion ait disparu, mais elle l’a ouverte davantage en nous accordant la possibilité de conclure des accords dépassant le cadre de l’accès au marché intérieur de l’UE (Schengen notamment). N’oublions pas non plus que la Commission a même essayé, in extremis, de sauver l’accord institutionnel en nous proposant un ultime « round » de négociations dont nous n’avons même pas tenu  compte.

-La décision du Conseil fédéral aura également des retombées économiques négatives au sens large, à court et moyen termes (croissance économique, investissements, délocalisations, recherche scientifique, marché de l’électricité, santé etc.).Ces retombées négatives seront probablement plus difficiles à surmonter en raison de la détérioration du climat géopolitique.

– Enfin, le Conseil fédéral sort affaibli de cette saga qui a mis au grand jour des clivages et des rivalités personnelles, voire électorales. La décision qu’il a pris les reflète dans une certaine mesure. Elle est en effet davantage un amalgame de compromis plutôt que le fruit d’une analyse géopolitique de long terme dans l’intérêt du pays.

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Von Jean Zwahlen, ehem. Botschafter und Direktor der SNB

*Bei diesem Text handelt es sich um einen Meinungsbeitrag, welcher am 16. Juni 2021 im Le Temps erschienen ist: https://www.letemps.ch/opinions/suisseue-inquietudes-dun-citoyen-meduse 

Jean-Daniel Gerber: « Le dossier Europe sous la direction de la Présidence »

Le Conseil fédéral a rompu les négociations sur l’accord-cadre avec l’UE. Néanmoins, il s’avérera inévitable d’asseoir nos relations sous une forme structurée et globale dans un avenir prévisible. Les intérêts de la Suisse et de l’UE convergent à bien des égards. En attendant, le Conseil fédéral est confronté à des défis. Il doit restaurer sa crédibilité vis-à-vis de la Commission européenne, expliquer comment il envisage de développer les relations avec l’UE, annoncer ses intentions sur la manière dont l’économie, la science, la culture et la population seront protégés de discrimination et – surtout – ne pas répéter les erreurs du passé.

Paper von Thomas Cottier, Christian Etter und Jean-Daniel Gerber: « Die Schweiz ohne Rahmenabkommen mit der EU: Folgen und Optionen »

Die nachfolgende Analyse diskutiert den geopolitischen Hintergrund mit seiner zunehmenden Instabilität und die Auswirkungen auf globale Wertschöpfungsketten. Das Papier befasst sich mit dem damit verbundenen weltweiten Bedeutungsgewinn der Regionalisierung – insbesondere auch in Europa. Die Haltung der EU bei Abwesenheit des Rahmenabkommens wird dargelegt: Verzicht auf Aufdatierungen bestehender und Aushandlung neuer bilateraler Abkommen, es sei denn, sie liegen im Interesse der EU. Die Option eines Drittstaatsverhältnisses wird erläutert: Beschränkung auf das Freihandelsabkommen von 1972 und dessen allfällige Neuverhandlung, die – wenn sie überhaupt gelingt – viel Zeit beanspruchen und Auswirkungen auf die Landwirtschaft haben wird. Die trotz der grundlegenden Bedeutung der WTO beschränkte Eignung derselben als Rückfallposition wird aufgezeigt sowie die Gründe, weshalb die Vorstellung von «Global Switzerland» die Realitäten der aktuellen Blockbildung und der global zunehmenden Unsicherheiten verkennt. Die engen Grenzen und beschränkte Wirkung einseitiger Übernahmen von EU-Recht und anderer interner Massnahmen werden erläutert: Marktzugangsrechte sind damit nicht verbunden und ein dem Swisslex-Paket der 90er Jahre vergleichbare Rechtsetzungsprogramm steht nicht zur Verfügung. Allfällige Reformprojekte wären innenpolitisch höchst umstritten und würden die Spannungen zwischen den Sozialpartnern und zwischen der Industrie und Landwirtschaft erhöhen. Und selbst wenn es gelänge, einen solchen Plan B zu entwerfen, wird daran erinnert, dass die Umsetzung des Reformpakets nach der Ablehnung des EWR-Beitritts mehr als 10 Jahre beanspruchte, während denen die Schweiz in eine Rezession geriet. Schliesslich diskutiert das Papier die Alternativen EWR- Beitritt und EU-Beitritt und die damit verbundenen politischen Hindernisse.

Mit der kurzsichtigen Entscheidung vom 26.5.2021, die Kompromisssuche für das institutionelle Rahmenabkommen aufzugeben, hat der Bundesrat eine schwere Verantwortung übernommen. Mit der Nichtunterzeichnung des Rahmenabkommens verhindert er eine effektive Diskussion durch Parlament und Schweizervolk über die Vor- und Nachteile des wichtigsten aussenpolitischen und aussenwirtschaftspolitischen Vorhabens der letzten 30 Jahre. Er wird als Hauptverantwortlicher für die kommenden Verwerfungen der Beziehungen Schweiz – EU und die damit verbundenen Probleme und Wohlfahrtsverluste dastehen. Es liegt nun am Parlament, seine verfassungsrechtliche Verantwortung in der Aussenpolitik wahrzunehmen und den Fehlentscheid des Bundesrates zu korrigieren.

 

Das vollständige Paper können Sie >hier lesen.